Les hémorroïdes sont des éléments vasculaires présents normalement au niveau de l’anus chez tous et depuis la naissance. Il s’agit de lacis artériels et veineux. L’ensemble est regroupé en général en 3 à 4 qu’on appelle « paquet » (figure).
Les symptômes chroniques doivent inciter à consulter un médecin parce qu’ils peuvent être liés à une autre maladie que les hémorroïdes.
DOPPLER GUIDED HAEMORROID ARTERY LIGATION – RECTO ANAL REPAIR Il s’agit d’une intervention plus récente (15 ans), réalisée l’aide d’un échographe doppler, qui permet de ligaturer de façon sélective les artères qui vascularisent les hémorroïdaires.
L’indication du DGHAL-RAR sont les hémorroïdes hémorragique ou avec procidence gênante, dites de grade 2 ou 3.
Un deuxième geste peut y être associé en cas de procidence muco-hémorroidaire à type de plicature de la muqueuse du bas rectum= MUCOPEXIES ou lifting de la muqueuse hémorroïdales.
L’avantage de cette technique est la diminution de la douleur dans les suites opératoires , l’absence de pansement et reprise rapide des activités!
Les suites sont nettement améliorées au niveau du confort post-opératoire, mais cela reste de la chirurgie et 7-10 jours de convalescence peuvent être nécessaires en cas de prolapsus importants ou de mucopexies majeures.
Les incidents répertoriés sont rares. en dehors des risques inhérents à l’anesthésie, la technique elle-même peut induire, comme pour les autres techniques de chirurgie hémorroïdaire mini invasives :
Actuellement, l’anuscope porteur de la sonde doppler est à usage unique mais il n’est pas pris en charge par la sécurité sociale, il est de ce fait à la charge du patient ou de la clinique si celle-ci accepte de le financer (environ 250 euro).
Le traitement en une destruction des tissus hémorroïdaires par l’utilisation d’un courant similaire aux micro-ondes, la chaleur diffuse peu, permet de localiser le traitement sans abimer les tissus autour.
Dans un deuxième temps une nécrose apparait au niveau de l’hémorroïde.
L’intervention dure 15-20 minutes, généralement peu douloureuse.
Cela se réalise en chirurgie ambulatoire.
Comme après toute chirurgie hémorroïdaire, des complications sont possibles, mais elles restent occasionnelles après cette technique. Outre les complications inhérentes à l’anesthésie, peuvent survenir :
Les suites des interventions, sont habituellement douloureuses au moins pendant les 10 premiers jours (8patients/10).
La douleur est plus intense au moment de la selle. Elle nécessite souvent le recours à des antalgiques.
La cicatrisation est définitive à 2 mois.
Les techniques mini-invasives sont des chirurgies réalisable en ambulatoire (sans hospitalisation).
Il n’y a PAS de PLAIE externe, ce qui autorise une reprise rapide des activités, sport et baignades!
Une intervention classique, dite hémorroïdectomie de type Milligan Morgan, est réalisée sous anesthésie générale lorsqu’on veut enlever les hémorroïdes externes et internes. L’ablation concerne habituellement les trois paquets hémorroïdaires (deux en arrière et un en avant), les plaies sont laissées ouvertes ou partiellement fermées. L’indication est la pathologie hémorroïdaire stade 4 (hémorroïdes avec prolapsus irréductible).
Je réserve cette technique au stade 4 ou au récidives majeures avec échec des autres techniques, car elle est douloureuse et la convalescence longue (21-30 jours)
Douleurs, saignements, brûlure, inconfort ou encore prolapsus, les symptômes des hémorroïdes sont nombreux. Quoi qu’il en soit, les signes varient d’une personne à l’autre. En plus, la maladie peut survenir de façon passagère sous la forme d’une crise hémorroïdaire ou de façon chronique.
Une maladie hémorroïdaire peut se manifester par une sensation de gêne ou de lourdeur au niveau du rectum. C’est l’augmentation de la pression dans les veines rectales ou pelviennes qui en est la cause. Bien que cela reste indolore assez souvent, elle provoque une sensation permanente de défécation inachevée.
L’hémorroïde n’est pas toujours douloureuse surtout si la maladie est à un stade non avancé. Mais une douleur plus ou moins aiguë accompagnée d’une sensation de brûlure ou de chaleur au niveau de l’anus peut être le signe d’une maladie hémorroïdaire avancée. Dans certains cas, la douleur se déclenche et s’intensifie lors des passages à la selle, pendant la marche ou dans la position assise.
La présence de sang dans les selles, les traces de sang sur le papier hygiénique ou dans les sous-vêtements peuvent être les signes indicateurs des hémorroïdes internes. Dans la plupart des cas, l’écoulement est de faible quantité. Chez certaines personnes, la perte de sang accompagne les douleurs lors de la défécation. Quoi qu’il en soit, il est recommandé de consulter un médecin si les saignements sont abondants ou durent plusieurs jours.
Aussi connue sous le terme de prolapsus hémorroïdaire, l’apparition des protubérances est sans doute l’un des symptômes les plus évidents de cette maladie. Il s’agit en effet de la sortie des hémorroïdes internes hors de l’anus.
Cela se manifeste par la présence d’une « boule » dans la zone anale suivie éventuellement d’une sensation d’inconfort, de brûlure, de démangeaisons ou d’écoulement de mucus. Selon le stade d’avancement de l’infection, la procidence des hémorroïdes internes peut être intermittente ou permanente, réductible ou irréductible.
Consulter un médecin pour un diagnostic :
L’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes dépend du stade d’évolution des hémorroïdes. Les manifestations diffèrent également d’une personne à une autre.
Pour savoir réellement si vous avez des hémorroïdes, le mieux est de consulter un médecin surtout si les signes persistent depuis un certain temps. Seul un médecin compétent et qualifié peut poser un diagnostic après un examen proctologique qui consiste à un toucher anal et à un examen de la marge anal.
Les hémorroïdes peuvent être soulagées de plusieurs façons. Les traitements pouvant être appliqués dépendent de la gravité de l’affection et des indications par rapport à chaque cas. On retrouve généralement trois solutions qui peuvent être médicales, instrumentales ou chirurgicales.
Le soulagement de la pathologie hémorroïdaire par les moyens médicaux passe par trois principaux traitements :
Cette solution a pour objectif de modifier ou tout simplement de réguler la fréquence, mais aussi (et surtout), la dureté des selles. La principale recommandation dans ce cas se traduit par le suivi d’un certain nombre de règles hygiénodiététiques.
Il peut s’agir entre autres du recours à des suppositoires, à des pommades ou encore à des crèmes applicables directement dans la zone anale. L’effet soulageant de ces traitements est généralement basé sur l’action combinée de corticoïdes, d’anesthésiques, de lubrifiants associés ou non à un protecteur mécanique et de phlébotropes.
Ils sont généralement indiqués dans les cas d’hémorroïdes internes se manifestant par des saignements anaux (rectorragies) ou par un prolapsus hémorroïdaire plus ou moins sévère. Ces traitements se réalisent entre autres par :
Cette solution de traitement se fait en 2 ou séances, avec une pause de 4 semaines entre les interventions.
Avec un intervalle rigoureux de 4 semaines minimum entre les séances, ce traitement doit pouvoir se réaliser en 3 ou 4 interventions tout au plus.
À raison de deux injections chaque fois, il est recommandé de respecter un intervalle de 2 à 4 semaines et de ne pas dépasser 4 séances.
Dans le cas de complications ou d’échec des méthodes précédentes, le soulagement des hémorroïdes peut se faire par le biais d’une chirurgie.
On parle généralement dans ce cas de traitements mini-invasifs, et l’une des solutions les plus utilisées est la ligature assistée par Doppler. Désignée par le sigle anglais la DGHAL-RAR (Doppler Guided Haemorroid Artery Ligation – Recto Anal Repair), cette intervention garantie de nettes améliorations des symptômes après un certain temps de convalescence.
D’autres techniques de traitement chirurgical des hémorroïdes sont disponibles, comme la radiofréquence. Cette intervention consiste en l’application d’une sorte de faisceau de chaleur qui permet de détruire les tissus hémorroïdaires.
Il faut noter que ces interventions ne nécessitent pas une hospitalisation et peuvent donc se réaliser de façon ambulatoire. Les effets secondaires qui peuvent aller d’une simple fièvre à des douleurs anales en passant par de légers saignements sont rares et généralement bénins quand ils surviennent.
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