Douloureuse et hémorragique à type de brûlures qui surviennent au moment du passage de la selle elle se situe en règle dans la partie arrière du canal anal. Ses bords sont souvent un peu en relief et elle peut s’accompagner d’un épaississement de la peau en regard.
Cette déchirure est souvent associée à une fermeture excessive de l’anus liée à une hypertonicité des muscles de la continence (sphincters).
Ce spasme est souvent douloureux et interdit l’examen de l’intérieur de l’anus (toucher rectal).
Les traitements qui diminuent les phénomènes de contracture du sphincter permettent de cicatriser efficacement la fissure même lorsqu’on ne fait aucun traitement de la fissure anale elle-même.
Elle fait globalement appel à trois méthodes différentes.
L’amélioration des phénomènes douloureux survient en une semaine et les délais de cicatrisation sont par contre plus longs (cinq semaines).
On dispose aujourd’hui d’études avec un long suivi, plus de 9x/10, les malades opérés selon cette technique se disent satisfaits et la récidive de la fissure ne concerne en règle que moins de 5% d’entre eux.
La chirurgie de la fissure anale peut être proposée en cas de fissure chronique ou compliquée, ou lorsque les douleurs persistent de façon importante ou répétée malgré un traitement médicamenteux classique.